Abritel accusé de pratiques commerciales trompeuses

Juridique : La plateforme de location de vacances a fait l’objet d’une longue enquête entre 2020 et 2021, menée par la répression des fraudes.

Pour mettre fin à des pratiques commerciales trompeuses, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a décidé d’assigner la plateforme Abritel devant le tribunal judiciaire de Paris.

Cette assignation en justice visant les sociétés HomeAway France et EG Vacation Rentals Ireland Limited, gestionnaires de la plateforme Abritel, intervient après une enquête courant sur 2020 et 2021. La DGCCRF a reçu plusieurs signalements de cas de consommateurs victimes d’annonces frauduleuses sur la plateforme.

Ce n’est pas la première fois que les services de la répression des fraudes mettent le nez dans les affaires des plateformes de location saisonnière. La répression des fraudes a prononcé, début août, une amende administrative de 300 000 euros à l’encontre d’Airbnb pour défaut d’information des consommateurs, comme le rappelle l’association UFC-Que Choisir.

Trafic de fausses annonces

« Les investigations ont mis en évidence une communication commerciale vantant les contrôles effectués, la fiabilité, la sécurité et les garanties d’utilisation de la plateforme, en contradiction avec ses conditions générales d’utilisation, qui en réduisent largement la portée effective », indique la DGCCRF dans un communiqué.

En mars dernier, Le Parisienrapportait que 64 vacanciers, trompés par de fausses annonces, ont attaqué Abritel en justice, accusant la plateforme de location de vacances de pratiques commerciales trompeuses. L’action complémentaire menée par la DGCCRF est « susceptible de faciliter l’indemnisation des victimes de ces pratiques », écrit la répression des fraudes.

Les mésaventures sur Abritel sont déjà documentées. L’an passé, plus d’une centaine de personnes avaient croisé la route d’escrocs proposant en location des villas ne leur appartenant pas sur le site. Dans cette affaire, révélée par Le Parisien, le préjudice était estimé à près d’un demi-million d’euros.

Source : net.fr/actualites/

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