Réseaux : Le déploiement de la 5G continue à aller crescendo sur le territoire métropolitain.
Neuf mois après le lancement du déploiement de la 5G, les opérateurs continuent à étoffer leurs réseaux à vitesse grand V. Selon les derniers chiffres livrés par l’Agence nationale des fréquences (ANFR), ce sont désormais près de 29 000 sites qui sont désormais autorisés – c’est-à-dire en voie d’être opérationnels – sur le territoire. Dans le détail, le gendarme des fréquences indique que 28 821 sites 5G ont été autorisés au 1er septembre, dont 17 559 sont déclarés techniquement opérationnels, soit 60,9 % des sites autorisés.
Comme le rappelle une fois de plus le décompte mensuel effectué par le gendarme français des fréquences, les opérateurs continuent à privilégier la mutualisation de leurs sites. « La quasi-totalité de ces implantations 5G ont été autorisées sur des sites existants, déjà utilisés par les technologies 2G, 3G ou 4G », indique une fois encore l’ANFR, qui comptabilise seulement trois sites n’hébergeant que de la 5G.
Rappelons qu’outre la bande reine de la 5G des 3,5 GHz – que les opérateurs se sont arrachés à l’automne dernier – Free, Bouygues Telecom, SFR et Orange privilégient pour l’heure des bandes dites moyennes ou basses (700 MHz et 2,1 GHz) pour accélérer la couverture de leur réseau 5G sur le territoire, bien que ces dernières ne soient pas techniquement capables de délivrer l’explosion des débits pourtant promises par les promoteurs de la nouvelle génération de technologie mobile.
Plus de 54 000 sites 4G
Au final, l’ANFR indique que :
- 18 149 sites 5G sont autorisés dans la bande des 700 MHz, dont 11 451 sont déclarés techniquement opérationnels. Ils sont tous déployés par Free, qui mise beaucoup sur cette bande de fréquences, même si celle-ci n’est pas techniquement « armée » pour permettre l’explosion des débits promise par les promoteurs de la 5G ;
- 10 462 sites 5G sont autorisés dans la bande des 2,1 GHz, dont 5 172 sont déclarés techniquement opérationnels. Ils sont déployés par Bouygues Telecom, Orange, SFR et Outremer Télécom, qui parient de leur côté sur cette bande basse – déjà utilisée pour la 3G et la 4G – pour maximiser leur couverture du territoire ;
- 11 880 sites 5G sont autorisés dans la nouvelle bande des 3,5 GHz, dont 5 812 sont déclarés techniquement opérationnels. Ils sont déployés par Bouygues Telecom, Orange, SFR et Free qui se sont offert des bandes de cette fréquence – la seule à pouvoir supporter l’ensemble des spécifications de la nouvelle génération de technologie mobile – pour la somme de 2,8 milliards d’euros à l’automne 2020.
En ce qui concerne la 4G, que les opérateurs continuent à déployer dans le cadre du New Deal Mobile, l’ANFR note que 54 605 sites 4G ont été autorisés en métropole au 1er septembre, dont 50 068 sont en service. Il s’agit d’un chiffre en progression de 0,5 % sur un mois, note l’Agence.
Sur la 4G, c’est toujours Orange qui mène les débats. L’opérateur historique dispose ainsi de 26 699 sites en métropole, soit 235 de plus qu’au début du mois d’août. L’opérateur présidé par Stéphane Richard devance largement SFR, qui dispose pour sa part de 22 408 sites, soit 108 de plus sur un mois.
Bouygues Telecom suit, avec 22 061 sites 4G opérationnels sur le territoire métropolitain, soit 72 de plus qu’un mois auparavant. Enfin, Free continue à grignoter son retard sur ses trois concurrents. L’opérateur de Xavier Niel dispose désormais d’un parc de 20 534 sites 4G, soit 139 de plus sur un mois.
Source : ZDNet.com