Technologie : Une enquête menée auprès de 1 200 personnes présente des conclusions intrigantes et, franchement, désolantes sur l’avenir. Les voici.
On ne sait jamais avant d’avoir essayé. C’est ainsi que, tant de fois, on m’a convaincu de faire des choses que j’étais sûr de ne pas aimer. Je me suis trompé environ 40 % du temps. C’est donc ce qui a attiré mon attention lorsque j’ai vu passer sur mon écran une nouvelle étude.
Emergeant de l’entreprise de chatbot Tidio – dont le slogan est « une meilleure façon de communiquer avec les clients » – cette étude porte sur plus de 1 200 personnes et offre une vision fascinante de l’avenir. Ou, plus précisément, une vision fascinante de la vision de l’avenir des autres.
Un coup d’un soir pour 3 % des gens
Les caissiers, les chauffeurs et les traducteurs sont ceux qui ont le plus à craindre. On peut donc supposer qu’il n’y avait pas beaucoup de caissiers, de chauffeurs et de traducteurs parmi les interrogés, car 45 % d’entre eux affirment avoir une vision positive de la prise de contrôle de l’économie par l’IA. Je suis sûr que seuls les meilleurs esprits économiques programmeront cette IA particulière. Ils font toujours un excellent travail.
Curieusement, cependant, beaucoup ne semblent pas s’inquiéter si les robots sont maltraités. 32 % disent en effet ne pas se préoccuper des droits des robots. Attendez, seulement 32 % ? Que pensent les autres ? Je vais vous dire ce que les autres pensent. Plus de 40 % d’entre eux pensent que ce serait une bonne idée de faire l’amour avec un robot. Un robot humanoïde en l’occurrence.
Je peux vous dire, cependant, que pour 3 % de ces personnes, il ne s’agirait que d’un coup d’un soir. Mais 39 % croient qu’ils pourraient avoir une relation romantique avec un robot.
Il serait négligent de ne pas ajouter qu’il y a une certaine distorsion ici. Un bon 48 % des hommes de cette enquête sont prêt à avoir des relations sexuelles avec un robot. Cependant, les femmes ne sont pas aussi enthousiastes.
J’aimerais tirer une conclusion profonde et significative de cette étude. J’aimerais suggérer que notre passage sur Terre en tant qu’espèce reproductive touche peut-être à sa fin. Ou, peut-être que trop de technologie a déjà été ajoutée au cerveau humain, le rendant irréparable.
Laissez-moi plutôt suggérer que l’un des emplois qui auront le vent en poupe dans un avenir proche sera peut-être celui d’ingénieur de maintenance de sexbot. Ces robots donneurs de plaisir seront sûrement trop épuisés pour se réparer eux-mêmes.
Source : ZDNet.com